Appel malade : 5 erreurs à éviter pour les directeurs

Choisir un système d’appel malade et anti-fugue pour son EHPAD ne devrait jamais être laissé au hasard. Dans cet article, vous découvrirez les 5 erreurs les plus fréquentes qui mettent en danger la sécurité des résidents… et la responsabilité des établissements.

Depuis plus de 10 ans, nous accompagnons des dizaines de structures médico-sociales dans leur transition vers des solutions intelligentes, sécurisées et interopérables — en tenant compte des réalités terrain, des contraintes budgétaires et des exigences réglementaires.

Vous êtes donc au bon endroit si vous voulez éviter les pièges techniques, faire les bons choix et protéger à la fois vos soignants, vos résidents… et votre tranquillité d’esprit.

Et dans quelques lignes, vous saurez pourquoi un simple “bip” peut devenir un vrai cauchemar s’il est mal pensé.


🧩 Partie 1 — Pourquoi 80 % des systèmes d’appel malade ne répondent plus aux besoins réels des EHPAD

“Ce que vous ne voyez pas peut coûter cher”]

Un appel malade, ce n’est pas juste un bouton rouge sur un mur.

C’est un maillon vital du quotidien en EHPAD, un filet de sécurité invisible… jusqu’au jour où il casse.

Pendant longtemps, les établissements se sont équipés de systèmes basiques : fil à tirer, témoin lumineux, alarme sonore. Et ça “faisait le job”. Mais aujourd’hui ? Les réalités ont changé. Les exigences aussi.

Hausse des dépendances lourdes, résidents désorientés, obligations réglementaires renforcées (RGPD, sécurité incendie, dossier de soins), surcharge des équipes soignantes…

Dans ce contexte, un système d’appel malade figé ou non évolutif devient un facteur de risque, pas un gage de sécurité.

Et pourtant, beaucoup de directions tombent encore dans le piège : elles achètent un produit sans se poser la vraie question → “Est-ce que ce système s’adaptera à mon établissement dans 2 ans ? Dans 5 ?”

L’appel malade intelligent, ce n’est pas du gadget : c’est une réponse à un besoin d’agilité. Il doit pouvoir alerter, localiser, prioriser, tracer, et s’interfacer avec vos autres outils (anti-fugue, vidéosurveillance, mobile, ERP, etc.). Tout le reste n’est que décor.

“On pensait être bien équipés… jusqu’à ce qu’un résident tombe et que personne ne reçoive l’alerte à temps. On a tout changé depuis.” — Responsable technique, EHPAD privé dans le Sud-Ouest]

👉 Et ce n’est que le début. Dans la partie suivante, vous allez découvrir les 5 erreurs critiques que l’on voit encore trop souvent, et comment les éviter sans exploser votre budget ni perturber vos équipes.


⚠️ Partie 2 — Les 5 erreurs critiques à éviter absolument lors du choix d’un appel malade


❌ Erreur n°1 : Se laisser séduire par le prix… au détriment du coût global

Un appel malade à 3 000 € peut, en réalité, vous coûter 30 000 €.

Pourquoi ? Maintenance hors de prix, matériel figé, extensions impossibles, dépendance au fournisseur.

Ce n’est pas un simple achat, c’est une décision structurelle. Et parfois, une dépendance de dix ans.

👉 Mais bonne nouvelle : il existe aujourd’hui des solutions qui réutilisent vos équipements de chambre existants (tirettes, poires d’appel, platines).

Résultat ? Vous limitez les travaux, vous maîtrisez le budget, et vous conservez les habitudes des soignants.

Autre levier intelligent : optez pour un système radio plutôt que filaire. Pourquoi alourdir les murs quand la technologie permet une installation rapide, propre et modulaire ?

➡️ Moins d'intervention, moins de travaux, moins de stress pour les résidents.


⚠️ Coût moyen par chute

  • Selon certaines études (notamment du Prof. Dantoine), le coût direct par chute varie entre 2 000 et 8 000 €, en fonction de la gravité et de la prise en charge vivamagazine.fr.
  • Les EHPAD rapportent en moyenne 2 chutes par résident et par an, ce qui augmente la fréquence des événements pris en compte


❌ Erreur n°2 : Opter pour un système fermé ou propriétaire

Un appel malade qui ne communique pas avec le système anti-fugue, les capteurs de chute ou l’outil de soins ?

C’est comme installer des alarmes dans une maison… sans qu’elles ne déclenchent rien.

Aujourd’hui, il est essentiel d’opter pour un système “tout-en-un” : appel malade + anti-fugue + domotique + monitoring.

Un seul cœur, une seule interface, une seule logique.

Et surtout : un système ouvert. Fonctionnalités évolutives et interconnectées telles que :

  • Tirettes et poires filaires existantes,
  • Détecteurs de chutes automatiques,
  • Surveillance du sommeil et des sorties de lit,
  • Capteurs de température pour les frigos à médicaments,
  • Pilotage de l’éclairage,
  • Alertes sonores ou silencieuses sur terminaux mobiles.

Plus besoin de cumuler 4 systèmes qui ne se parlent pas : la simplicité, c’est la clé de la sécurité.


❌ Erreur n°3 : Sous-estimer l’importance de la couverture et de la mobilité

Une alerte qui ne passe pas est une alerte inutile.

Un badge mobile qui ne capte pas dans les couloirs ? Une alerte vocale qui reste bloquée à l’étage ?

C’est malheureusement fréquent, et pourtant facile à éviter avec les bons outils de supervision réseau.

✅ Vérifiez la couverture réelle avant de signer.

✅ Exigez une carte de signal.

✅ Intégrez les smartphones des soignants ou les terminaux DECT dans le plan de mobilité.

Parce qu’en matière d’alerte, la moindre seconde compte.


❌ Erreur n°4 : Oublier la traçabilité des alertes et la levée de doute

“On a reçu une alerte… mais impossible de savoir qui l’a traitée.”

➡️ Phrase tristement courante dans les rapports d’incidents.

Un bon appel malade doit tracer toutes les étapes : émission, réception, confirmation, intervention.

Et mieux encore : il doit proposer des outils de levée de doute à distance — comme l’audio bidirectionnel, la notification vidéo, ou le retour vocal de l’intervenant.

Vous réduisez les déplacements inutiles, gagnez du temps, et surtout : vous sécurisez juridiquement vos interventions.

Dans certains cas, un simple accès caméra ou un retour vocal peut éviter une escalade inutile ou rassurer un résident désorienté.


❌ Erreur n°5 : Ne pas impliquer les soignants dans le choix

Un système imposé = un système saboté (volontairement ou non).

Soignants débordés, interface incomprise, notifications mal paramétrées… et c’est tout un établissement qui tourne en rond.

Impliquez vos équipes dès la phase de choix.

Laissez-les tester plusieurs solutions. Recueillez leurs retours. Priorisez l’ergonomie, pas juste la fiche technique.

Un bon système est celui qu’on adopte spontanément, pas celui qu’on subit.

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Appel malade : 5 erreurs à éviter pour les directeurs
Romain MIREMONT 21 juillet 2025
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👵👴 Chutes en EHPAD : comment mieux les prévenir grâce à un système d’appel malade intelligent et localisé